mercredi 17 février 2016

Economie du bien-être et optimum de Pareto


Pour reprendre un concept de microéconomie (cf article précédent), Philippe Peret aborde aujourd’hui l’économie du bien-être. Après une brève introduction, nous verrons comment s’évalue cette économie.

En quoi consiste l’économie du bien-être ? Pourquoi une telle appellation ?

Qualifiée aussi d’économie du droit social, ou, en anglais « Welfare Economics », il s’agit d’une branche de l’économie qui s’intéressent aux situations de bien-être social et comment atteindre l’optimum de Pareto. Si cette dernière notion ne vous dit rien, pas d’inquiétude, nous allons l’aborder un peu plus tard. Cette branche analyse la manière dont le bien-être collectif pourrait atteindre son maximum grâce à une allocation optimale des ressources ; une problématique redoublant d’importance dans une situation de dysfonctionnement du système économique.

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La question est de savoir comment allouer correctement les ressources pour atteindre le bien-être social optimum
 

Hypothèses, théories et analystes

De nombreux spécialistes se sont penchés sur la question du bien-être social en économie ce qui a donné naissance à plusieurs hypothèses. Les travaux de Jeremy Bentham, John Stuart Mill ou William Stanley Jevons sont ainsi parvenus aux conclusions suivantes :
  • La façon dont se répartissent revenus et ressources permettent de caractériser une situation économique
  • Le bien-être social se calcule en additionnant le total des bien-être particuliers
  • Principe de rationalité : ce sont les individus qui sont les plus à même de juger de leur propre bien-être
  • Principe de l’utilité cardinale : on peut directement mesurer l’utilisé grâce à des termes monétaires
  • C’est selon ces critères d’utilité que les individus vont tout mettre en œuvre pour améliorer leur bien-être.

Optimum de Pareto et critères de réalisation

Dans la théorie de l’économie du bien-être, l’optimum de Pareto représente une situation économique dans laquelle il n’est pas possible d’améliorer la situation d’un individu sans dégrader au moins celle d’un autre. Cette représentation trouve son intérêt pour décrire un idéal en termes économique et social qui recommande l’intervention de politiques publiques pour redistribuer les richesses. Elle sous-entend ainsi l’acceptation d’une concurrence pure et parfaite (équilibre de marchés) en tant que situation statique.


Philippe Peret

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